L’appareil d’attache dentaire est composé de l’épithélium jonctionnel ( attache épithéliale) qui relie la gencive à la dent, et de l’attache conjonctive, constituée de fibres gingivo dentaires et desmodontales, représente un ensemble dont l’unité biologique et fonctionnel n’apparaît pas évidente.
La destruction de l’attache survient au cours des parodontites.
Elle peut se reconstituer partiellement, donc se réparer ou totalement se régénérer, si l’ensemble des facteurs locaux le permet.
La réparation peut survenir au cours des phases de repos des parodontites ou succéder à une intervention thérapeutique médicale ou chirurgicale, alors que la régénération est toujours la suite d’une chirurgie.
2-Rappel sur: l’épithélium parodontal
Il est constitue d’un épithélium oral gingival : qui est kératinisé, c’est un épithélium pavimenteux, stratifié, il constitue les surfaces vestibulaires et linguales ou palatines de la gencive, et il se prolonge par un épithélium oral sulculaire,et qui représente la paroi molle du sillon gingivo dentaire( il est non kératinisé) , ce dernier est rattaché à la surface dentaire par l’épithélium oral jonctionnel ( attache épithéliale ) non kératinisé : il représente la portion apicale de l’épithélium sulculaire formant un collet autour de la région cervicale de la dent .
3-Définition :
L’attache épithéliale est un ensemble biologique qui sépare le milieu intérieur de la cavité buccale.
C’est une barrière physiologique et physique dont la cohésion conditionne l’intégrité des structures parodontales sous jacentes.
C’est une bande annulaire d’épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé servant à unir la surface dentaire au tissu conjonctif gingival attaché soit à l’email ou au cément.
L’épithélium jonctionnel prolonge l’épithélium sulculaire sur une longueur qui varie entre 0.25et 1.35mm. Il s’étend de la jonction email cément coronaire ment de 2à3 mm sur la surface de l’email. C’est un épithélium mince non kératinisé, dans sa partie coronaire : il est constitué de 15à20 couches de cellules, dans sa partie apicale : il est très mince et ne comporte qu’une à deux couches de cellules.
L’épithélium jonctionnel fournit l’attache épithéliale qui unit les cellules épithéliales de l’épithélium jonctionnel à une surface calcifiée.
4-
Définition de l’attache conjonctive : Elle est représentée par l’ensemble des fibres collagènes de la gencive et du dèsmodente (fibres cervicales) .Le cément et l’os alvéolaire assurent la liaison de la dent avec son parodonte et avec ses voisines.
Des trousseaux de fibres collagènes sans orientation préférentielle, issus du cément et se réunissent en faisceaux avec les fibres de la gencive libre de même origine.
5-Histogénèse de l’attache épithéliale :
5-1-
Avant l’éruption :
Apres formation de l’email, les améloblastes post sécréteurs réabsorbent presque la totalité du reliquat organique matriciel de l’email (repoussé vers la périphérie par les cristaux).Cette étape est masquée par des changements de morphologie cellulaire : diminution de la taille des améloblastes.
La réduction du nombre et de la densité des organites intra cytoplasmiques et involution des fibres de tomes.
On note des invaginations au niveau de la membrane cytoplasmique.
Les améloblastes semblent entrer dans une phase de latence.
Les autres assises de l’organe de l’email perdent leurs caractéristiques et deviennent aplaties, ces cellules forment avec les améloblastes l’organe de l’email. Cet ensemble est séparé du tissu conjonctif par une lame basale.
Les améloblastes réduits devenues cuboïdes sont relies à la surface de l’email par une mince couche non minéralisée homogène ou finement granulaire (cuticule primaire).
Entre la cuticule et les améloblastes se trouve une structure homologue à la lame basale interne.
La membrane cytoplasmique des améloblastes est rectiligne (+++ hémi desmosomes).
Lors de la fusion entre l’épithélium adamantin réduit et l’épithélium buccal : on aura la formation de l’attache épithéliale primaire qui est constituée :
· D’une lame basale interne.
· Des hémi desmosomes.
· L’organe adamantin réduit.
· La lame basale externe.
5-2-Transition entre attache épithéliale primaire et secondaire :
· -Augmentation de l’épaisseur de l’épithélium buccal sus jacent : mitoses au niveau de l’assise germinative.
· -Division des cellules superficielles de l’épithélium adamantin.
· Les améloblastes réduits ne se multiplient pas (aspect aplati, le grand axe parallèle à la surface de la dent), elles sont relies à l’email par les hémi desmosomes et la lame basale interne.
· -Au moment de l’effraction débutante, l’épithélium buccal + l’épithélium adamantin entrent en contact du fait de sa prolifération.
L’épithélium buccal semble glisser le long de l’épithélium adamantin.
Ace stade l’ensemble des cellules de l’épithélium adamantin (issues de l’épithélium externe) prend les aspects morphologiques et cytoplasmiques d’un épithélium squameux pluri stratifiés.
Les améloblastes qui ne se divisent pas, se transforment en cellules squameuses seront progressivement éliminées lorsque la couronne émergera dans la cavité buccale tandis que les cellules externes de l’épithélium adamantin qui se sont transformées en cellules stratifiées continuent à se diviser.
· -Apres éruption, il est impossible de distinguer dans l’épithélium de jonction les cellules issues de l’épithélium buccal de cellules issues de l’épithélium adamantin (qui seront remplacées par les cellules d’origine buccal).
5-3-Formation du sulcus :
5-3-1-Définition :
C’est un espace virtuel compris entre la gencive libre et la surface dentaire de 1à1.5 mm.
5-3-2-Développement :
Il s’effectue au fur et à mesure que la dent fait son éruption, il se creuse suite à la désintégration et de la perte des cellules superficielles de l’épithélium de jonction.
L’environnement inflammatoire qui accompagne l’éruption et la présence de nombreux leucocytes poly morpho nucléaires au niveau de cet épithélium, favorise la désintégration cellulaire .Les cellules restantes attachées à l’émail desquament progressivement.
5-3-3-Les constituants du sulcus :
· La surface dentaire à laquelle peuvent adhérer dans la partie inférieure des cellules isolées ou en fines couches de 1à3 : ce sont les restes de l’épithélium jonctionnel primaire.
· L’épithélium pluristratifié non kératinisé fait suite à l’épithélium gingival se prolonge le long de la surface dentaire par l’épithélium jonctionnel.
· Le fond : portion coronaire de l’attache épithéliale.
6-La structure histologique :
On distingue de la dent vers le tissu conjonctif :
· Cuticule dentaire
· Les hémi desmosomes.
· La lame basale interne.
· L’épithélium de jonction.
· La lame basale externe.
· Cément a fibrillaire.
· La bordure linéaire.
6-1-La cuticule dentaire :
6-1-1 Définition
Mince couche électron dense, interposée entre la surface de l’émail et les ameloblastes réduits.
Elle est secrétée par les ameloblastes au moment de leur transformation en cellules squameuses .Elle s’épaissit et se densifie et devient homogène avec un contour +ou- régulier, de 4à15 Um d’épaisseur ne se minéralise jamais.
6-1-2-Sa composition :
Elle contient des protéines dépourvues de glycoprotéines et de complexes polysaccharidiques .Elle comporte des dérivés lipidiques, hydrate de carbone et de protéines sanguines résultent da la contamination exogène.
6-1-3-Rôles :
Son rôle est essentiellement passif et ne semble pas intervenir dans les phénomènes de perméabilité, de transport et d’adhésion.
6-2-Bordure linéaire :
6-2-1-Définition :
Fine structure électron dense, inconstante au niveau coronaire à la surface de l’émail ou du cément fibrillaire interposée entre la dent et la lame basale interne.
Epaisseur : de 12à20 nm.
6-2-2-Formation :
A
Partir de la condensation d’élément protéiniques issus du fluide gingival, on ne trouve jamais de bordure linéaire au niveau du cément fibrillaire.
6-3-Cément a fibrillaire :
Il se présente sous forme d’éperons ou d’îlots minéralisés adhérant à, la surface de l’émail cervical sur une bande de 2mm.
C’est un cément acellulaire qui s’appose par lamination successive +ou- parallèles à la surface de la dent.
Il se forme lorsque la dent est en contact direct avec le tissu conjonctif et par suite de dégénérescence localisée de l’épithélium adamantin réduit.
La dénudation de la surface de l’émail conduit à l’activation de cémentoblastes et à l’accumulation de leurs produits de sécrétion, elle ne contient pas de fibres collagènes issues de sac folliculaire.
6-4-La lame basale interne :
6-4-1-Définition :
C’est une structure de liaison entre 2 dérivés ectodermiques : émail et épithélium de jonction .2paisseur est de 60+/-20nm.
6-4-2-Composition :
· Sublamina lucida : située entre la cuticule dentaire et la lamina densa électron claire de 9.5nm, zone de force électro statique.
· La lamina densa : 40 nm, formée de complexes glycoproteiniques associes à du collagène de type 4
· La lamina lucida : 15nm
6-4-3-Formation :
La lame basale interne est produite par les améloblastes réduits puis par les cellules épithéliales de jonction, dans la portion cervicale de l’attache, les cellules involues et desquament, donc à ce niveau il n’y a plus de formation de la lame basale interne.
6-5-Les hémi desmosomes :
6-5-1-Définition :
Ce sont des jonctions qui relient entre la lame basale interne et la membrane cytoplasmique des cellules de l’épithélium de jonction.
6-5-2-La formation :
Les hémi desmosomes se forment en regard d’une épaisseur du feuillet interne de la membrane cytoplasmique.
De fins filaments intra cytoplasmiques convergent à ce niveau le long de la surface interne de l’épaississement, des particules pyramidales électron denses où se trouvent des filaments étroits s’étendent de celle-ci à la lame basale interne.
6-6-L’épithélium de jonction :
6-6-1-Définition :
C’est un épithélium pavimenteux stratifié non kératinisé qui entoure le collet de la dent.
6-6-2-Formation :
Au début, il est constitue de 4 à 5 couches de cellules, il s’épaissit progressivement avec l’âge : 20 à 30 assises de cellules.
Les cellules sont aplaties parallèles à la surface dentaire , elles sont reliées entre elles par des desmosomes ou des jonctions serrés .Les cellules occupent 80 % et les espaces inter cellulaires 20 % du volume total.
On note des infiltrations des monocytes et des leucocytes poly morpho nucléaires.
6-6-3-Constitution : il comporte 3 zones :
La zone basale : constituée de cellules cuboïdes ou légèrement ovalaires, à noyaux volumineux et des organites très développés, sont reliées à la lame basale externe par des hémi desmosomes.
La zone médiane : supra basale : les hémi desmosomes qui se trouvent face à la lame basale interne sont particulièrement développés et occupent la quasi-totalité de la face fonctionnelle, les espaces inter desmosomiaux sont inexistants.
Les cellules s’aplatissent graduellement au fur et à mesure que l’on se rapproche de la zone coronaire.
Les cellules sont reliées entre elles par des jonctions inter dentaires séparées par des espaces inter cellulaires .Les membranes cytoplasmiques présentent des inters digitations et de nombreuses villosités.
Le cytoplasme cellulaire contient des structures vacuolaires et des lysosomes, et entre les cellules on trouve des leucocytes poly morpho nucléaires.
La zone coronaire : quelques couches de cellules très aplaties, ces cellules prennent progressivement des aspects dégénératifs.
Involution des organites intra cytoplasmiques et la présence des gouttelettes lipidiques, condensation de cytoplasme + des nombreux tonofillaments .Face à la lame basale interne les hémi desmosomes sont petits et moins nombreux, avec involution cellulaire et disparition de la lame basale interne.
Les membranes cellulaires présentent de nombreux replis en doigts de gant, les espaces inter cellulaires sont élargis.
6-6-4-Les cellules :
· En plus des cellules épithéliales desquamées, on trouve les lymphocytes, leucocytes, monocytes.
· On trouve aussi les antigènes de la cavité buccale qui empruntent les espaces inter cellulaires.
· Le lymphocyte : cellule de forme ovoïde, à noyau volumineux, de cytoplasme clair contenant de nombreuses mitochondries.
Elle existe même dans le cas d’une gencive cliniquement saine témoignant d’un état permanent de défense .C’est une cellule migratrice.
· Le leucocyte : cellule à noyau polylobé, contient des granulations spécifiques dans leur cytoplasme. On peut la trouver dans le cas d’une gencive saine en faible quantité. Eosinophile : comporte des grains d’histamines, elle joue le rôle de phagocytose du complexe Ag-AC.
· Basophile : elle contient des grains d’héparines, c’est une cellule migratrice.
6-7-La lame basale externe :
C’est une structure qui sépare l’épithélium de jonction du tissu conjonctif, elle présente une épaisseur homogène 100nm avec un trajet rectiligne, constituée d’une lamina lucida (50 nm) et lamina densa (50 nm). Sur la lamina lucida s’appui les hémi desmosomes issus des cellules épithéliales. C’est une structure bien individualisée régulière et de trajet rectiligne faisant face au conjonctif gingivale, et le reliant à l’épithélium de jonction.
Elle est dépourvue de mélanocytes et de cellules de langerhans, elle ne présente pas de papilles épithéliales .Elle diffère des autres basales par ce qu’elle ne comporte pas le collagène.
7-Les caractéristiques différentielles entre épithélium jonctionnel et les autres épithéliums
| Epithélium oral sulculaire | Epithélium jonctionnel | Epithélium buccal |
Le nombre d’assise cellulaire | Plusieurs assises | 15à20 assises | Plusieurs assises |
Le nombre de couche cellulaire | 04 couches
Basale.
2pineuse.
Granuleuse
Cornée. | 03 couches :
Basale.
Supra basale.
Superficielle. | 04 couches cellulaires |
Les organites intra cellulaires. | Développées | TRES Développées | Développées |
Densité des tonofillaments. | Augmentée | Peu nombreux. | Augmentée |
Desmosomes. | Importants | 04 fois moins nombreuses que dans les cellules de sulcus. | Importants |
Kératine. | Pas de kératine | Pas de kératine | Kératinisé : para ou ortho kératinisé. |
Desquamation | Par cellules | Par plaque de cellule |
|
Les espaces inter cellulaires | 12% | 18% perméable |
|
les particularités |
| Absence de papilles
.Formation d’une attache épithéliale accolée à la surface dentaire | Présence de papilles épithéliales. |
Les cellules |
| Pas de mélanocytes,
Pas de cellules de langerhans | Présence de kératinocytes. de cellules de langerhans et mélanocytes. |
·
Epithélium orthokératinsé :
Disparition des organites intra cytoplasmiques (réticulum endoplasmique granulaire, mitochondries, golgi).
Tonofillaments déshydratés.
·
Epithélium para kératinisé :
Présence d’un noyau pycnotique, quelques organelles et des tonofillaments agrégés.
Ø
Remarque :
Le tissu conjonctif diffère de celui du sulcus, il renferme dans les
Conditions normales des cellules inflammatoires : surtout les leucocytes poly morpho nucléaires qui apparaissent lors de l’éruption dentaire et migrent en permanence à travers les espaces inter cellulaires vers le fond du sulcus.
La lamina pro pria sous l’épithélium gingival provoque la maturation normale de l’épithélium sus jacent et conditionne l’exfoliation des cellules superficielles par perte des desmosomes.
Le tissu conjonctif profond (ligament parodontal) situé sous l’épithélium de jonction, n’est capable de permettre une différenciation correcte de l’épithélium. D’autre part l’inflammation constante qui s’y observe empêche la kératinisation .Si l’on supprime cette inflammation dans des conditions expérimentales (hygiène buccale associée à une couverture antibiotique), l’épithélium jonctionnel se kératinise.
8-Vascularisation et innervation :
· Les vaisseaux de la jonction gingivo dentaire proviennent des artères alvéolaires qui courent parallèlement à l’épithélium de sulcus et se résolvent en un riche réseau capillaire situé immédiatement sous la membrane basale. Quand il existe une inflammation, des crêtes épithéliales se forment et les anses vasculaires circulent entre ces crêtes.
· Dans la jonction gingivo dentaire, il existe une riche innervation de la couche basale de l’épithélium.
9-Histo physiologie :
9-1-L’adhésion :
Assurée par la juxtaposition et l’inter relations des différentes structures qui composent l’attache épit
héliale.
Par les hémi desmosomes : qui assurent la liaison entre la lame basale interne et l’épithélium de jonction par la présence des filaments étroits, et des épaississements : particules pyramidales électron denses le log de la surface membranaire.
Par les phénomènes physicochimiques : L’adhésion au niveau de la lame basale interne par la sub lamina lucida (siège de forces électrostatiques, forces de VANDER WAALS entre deux structures chargées négativement.
Le jeu réciproque d’attraction et de répulsion est régulé par les cations Ca++, aussi la nature biochimique de la cuticule qui joue le rôle de colle biologique complémentaire.
La présence des particules pyramidales qui se trouve à la face interne de la membrane cellulaire renforce les tonofillaments à ce niveau.
Les tonofillaments qui partent des cellules épithéliales et traversent la lamina densa de la lame basale interne.
Par la lamina densa : qui est formée de complexes glycoproteiniques associés à du collagène type 4 permettant la fixation des tonofillaments.
9-2-Le renouvellement : (homéostasie cellulaire) :
Le renouvellement s’effectue à partir des mitoses des cellules qui se trouvent à proximité de la lame basale externe.
Par la multiplication puis la migration cellulaire en direction coronaire.
Le renouvellement est plus rapide pour l’épithélium de jonction que l’épithélium buccal, il s’effectue dans une période de 5à 10 jours.
La régénération de la jonction gingivo dentaire après des agressions pathologiques ou des interventions thérapeutiques.
9-3-Dynamique de l’attache épithéliale :
L’attache épithéliale n’est pas une structure statique, elle se situe à différents niveaux au cours de la vie de la dent.
L’épithélium glisse le long de l’émail au fur et à mesure que la couronne émerge.
Avec l’éruption passive qui compense l’usure des faces occlusales parallèlement à une apposition osseuse et cémentaires au nouveau apical, on observe une migration apicale de l’attache épithéliale.
On distingue 4stades :
· Premier stade : l’attache épithéliale et le fond du de sulcus se trouvent au niveau de l’émail, la couronne clinique plus petite que la couronne anatomique.
· Deuxième stade : 20 ans : le fond du sulcus se trouve au niveau de l’émail, l’attache une partie sur l’émail et une partie sur le cément.
· Troisième stade : L’attache au niveau de la jonction émail- cément, la couronne clinique et la couronne anatomique équivalentes.
· Quatrième stade : l’attache épithéliale et le fond de sulcus se trouvent au niveau du cément, la couronne clinique plus grande que la couronne anatomique.
Au cours de la migration, les cellules basales de l’attache se réinsèrent à un niveau plus apical.
Le maintient de la profondeur de sulcus s’effectue par l’auto destruction et la régénération cellulaire (assise basale).
9-4-Potentiel de défense de l’attache épithéliale :
9-4-1-La perméabilité : l’attache épithéliale est perméable permettant le passage des ions et les différents métabolites du tissu conjonctif vers l’espace sulculaire, ce transit est régulé par l’intermédiaire des lames basales.
9-4-2-La phagocytose : des cellules desquamées par les poly nucléaires, par l’activité lysosomiales propre aux cellules épithéliales.
9-4-3-Adhésivité : entre les différentes couches de la jonction gingivo dentaire et la cohésion entre les différents éléments de chaque structure.
9-4-4-Régénérescence : s’effectue après destruction partielle ou excision complète de l’attache et ceci par la prolifération des cellules de jonction résiduelles soit à partir de l’épithélium sulculaire.
Desquamation des cellules superficielles qui éliminent les particules étrangères qui s’y fixent.
9-4-5-La régénération : Apres agression : Ré attache : pas de néo ligament, pas de néo cément, peut être une néoformation osseuse, un sillon gingivo dentaire long, attache plus apicale que la précédente.
Apres acte thérapeutique : chirurgie : nouvelle attache, néo cément, néo ligament, néo formation osseuse, attache plus coronaire que la précédente.
9-5-La lame basale externe :
Elle joue un rôle de barrière, pas de passage des cellules fixes et permet le passage des nutriments et des cellules migratrices du chorion vers l’épithélium (phagocytes).
10-Conclusion :